10 ans d’ULB-Coopération : Olivier Hauglustaine
Pour étudier la faisabilité de la fusion puis accompagner sa mise en œuvre, la fondation Abeo a été mobilisée. Active dans la coopération internationale, l’organisation se composait alors d’Olivier Hauglustaine, aujourd’hui entrepreneur social et coach, et de Julie Simon, directrice adjointe d’ULB-Coopération depuis 2023.
Quelle était l’ambiance à l’époque ?
Les débuts n’étaient pas faciles, c’était tendu. Nous avions réalisé des entretiens individuels préliminaires et nous avions constaté les résistances, tant au Service Laïque de Coopération au Développement (SLCD) qu’au CEMUBAC. C’était donc important d’organiser des activités pour que les gens apprennent à se connaître, se reconnaître et se comprendre. Cela a permis aux gens d’exprimer leurs craintes face à quelqu’un de neutre. Il y avait aussi le poids historique et financier du CEMUBAC qui inquiétait le SLCD.
Rapidement, Julie a rejoint ULB-Coopération… Comment est-ce arrivé ?
On arrivait en fin de projet Abeo, il était question que Julie et moi rejoignions l’équipe. Finalement, j’ai décliné pour reprendre la direction de SOS-Faim (actuellement Humundi).
Vous qui n’avez pas embarqué sur le bateau ULB-Coopération, quel regard portez-vous sur l’ONG ?
Je suis resté dans le secteur et l’image d’ULB-Coopération a toujours été celle d’une ONG sérieuse et professionnelle. C’est aussi une structure qui prend soin des personnes. Cela a été confirmé par une enquête d’Acodev [la fédération des ONG francophones et germanophones, NDLR] sur les l’enquête. ULB-Coopération avait les meilleurs scores…
Pour le futur de l’ONG, je crois qu’il est temps de prendre des risques, de se démarquer des autres organisations et cela passe, notamment, par cette identité universitaire !