Journée internationale des droits des femmes 2024
Le 8 mars marquait la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, au Burkina, au Sénégal, en Belgique et en RDC, les célébrations se sont mêlées à des activités de militantisme. Les femmes congolaises se sont vêtues de noir, couleur du deuil, pour marquer leur soutien aux femmes de l’Est du pays, prises pour cibles dans des conflits armés qui durent depuis près de 30 ans.
Cette journée a mis l’accent sur le genre et les formes des violences que les femmes peuvent subir. Elle nous a également permis de participer à une activité destinée aux femmes et organisée par « Si jeunesse Savait », l’un de nos partenaires. Cela a été l’occasion de développer différentes thématiques concernant les VBG (violences basées sur le genre) et de nous conscientiser aux inégalités entre les hommes et les femmes afin d’y mettre un terme.
En tant que femme, j’aimerais que les droits de la femme ne s’arrêtent pas au mois de mars, mais continuent le reste de l’année. J’aimerais que le gouvernement essaie de modifier les lois coutumières pour promouvoir les femmes, surtout dans les milieux ruraux, afin d’éviter les violences conjugales. J’aimerais que tous les acteurs impliqués dans les actions commises à l’Est du pays arrêtent leurs activités criminelles pour que la population en général, et les femmes et enfants en particulier, puisse jouir de sa liberté et profiter d’une paix durable.
Aline, responsable administrative et financière d’ULB-Coopération à Kinshasa
Ce code vestimentaire avait pour but de partager la douleur des tueries dans l’Est du pays et devait montrer que les activités de cette journée ne seront pas festives, mais plutôt célébrées dans une attitude de deuil. Dans les années à venir, nous espérons l’égalité entre l’homme et la femme à tous les niveaux de la vie : social, éducatif, économique, politique, culturel, civique, de leadership, et pourquoi pas une égale participation aux efforts scientifiques en Afrique !
Marlaine, ingénieure et chargée de projets d’ULB-Coopération au Nord-Kivu
La célébration de la journée varie selon les pays et l’organisation. Pour la RDC, elle avait pour but de partager la douleur des tueries dans l’Est du pays mais elle met généralement en lumière les défis auxquels les femmes sont confrontées. J’attends des changements concernant les droits des femmes, une représentativité accrue dans les postes importants ainsi qu’une lutte contre les discriminations et les violences à tous les niveaux de la vie des femmes.
Thérèse, ingénieure et experte en maintenance biomédicale d’ULB-Coopération au Nord-Kivu