L’agroécologie au Kongo Central (RDC), aujourd’hui et demain
La période de jonction entre la fin d’un programme et le début d’un autre est toujours l’occasion de faire le point sur les projets qui ont été menés. Il s’agit d’extraire les pratiques réplicables sur lesquelles baser nos prochaines interventions, mais aussi d’identifier les questions encore à résoudre et les potentiels sujets de recherche. C’est dans cette optique que nous avons organisé à Mbanza-Ngungu (RDC) la deuxième plateforme du Programme d’Appui à la Structuration, au plaidoyer et à la professionnalisation des Producteurs agricoles familiaux Organisés en RDC (PASPOR), en collaboration avec Caritas International et SOS Faim. PASPOR est une initiative de l’alliance AgriCongo, consortium d’ONG belges travaillant sur l’implantation de l’agroécologie en RDC.
Durant trois jours, plus d’une soixantaine de personnes, professionnel·le·s du secteur du développement, partenaires, membres d’ONG locales, associations paysannes et de la société civile, ont présenté des projets, mis en avant des perspectives méthodologiques, ont débattu de pratiques et techniques agroécologiques, ont abordé les aspects socio-économiques de l’agroécologie ainsi que la difficile question de l’accès au foncier. Les pratiques d’ULB-Coopération et les espaces de cocréation de savoirs construits, tels les CEP (Champs Ecole Paysan) et les ruchers concentrés, ont nourri d’intéressants débats. Le rapport de l’atelier est disponible ici.
Une visite de terrain du Centre d’Expérimentation et de Dissémination des Techniques Agroécologiques de Nkamu (CEDITA), mis sur pied par le CCDS et partiellement financé par ULB-Coopération, a offert aux participant·e·s une compréhension concrète de l’objectif de formation des jeunes agriculteurs·trices qui y est poursuivi. La seconde vocation du centre est de soutenir l’innovation et la recherche en agroécologie, notamment via le développement d’activités génératrices de revenus (AGR) liées au secteur alimentaire. La rencontre des jeunes agriculteurs·trices formé·e·s au centre a permis de mieux comprendre leurs besoins et aspirations ; de quoi rendre tangibles les impacts potentiels des activités d’agroécologie portées par les participant·e·s.
À suivre et à réitérer !