Les dessous d’une ONG universitaire : intégrer la gestion des savoirs
Intégrer la gestion des savoirs dans nos projets
De la co-création de solutions à la gestion des savoirs : un must pour une ONG universitaire
La co-création de solutions est au cœur de notre mission. Et si le principe est pour beaucoup une évidence, son applicabilité pose cependant quelques défis. Comment aborder une problématique multidimensionnelle ensemble ? Quelle approche, quels outils utiliser ? Comment bien tirer des leçons de nos expériences antérieures respectives ? Où chercher l’information utile ? Comment tirer parti des savoirs sous toutes leurs formes ? Comment susciter la créativité en vue d’innovations adaptées à chaque contexte ? Et surtout, comment les évaluer en prenant en compte les positionnements de chacun ?
C’est en abordant ces nombreux points entre les équipes des 4 ONG de notre consortium Uni4Coop, que la notion de gestion des savoirs est apparue comme fédératrice de nos approches et ambitions.
Uni4Coop : l’avènement de la gestion des savoirs comme préoccupation commune
Mais qu’est-ce qui se cache derrière la gestion des savoirs ? Et, plus en amont encore, qu’est-ce un savoir?
En accord avec Préfontaine, nous définirons un savoir comme étant le résultat d’un processus, partant de la donnée, neutre, objective, qui se transforme en information, contextualisée, pour devenir une connaissance, un savoir, permettant l’action.
Ainsi, pour Uni4Coop, les savoirs regroupent : les connaissances cognitives ou savoir acquis, les compétences ou savoir-faire, ainsi que les attitudes ou savoir-être.
Ces trois catégories de connaissances, y compris la première, peuvent provenir, et c’est important de le souligner, de n’importe quelle source, académique ou non, occidentale ou non. C’est donc la pluralité des savoirs qu’il nous importe de valoriser, de mobiliser dans la recherche de solutions innovantes et adaptées aux différents besoins et contextes.
Des propositions de gestion fonctionnelle des savoirs au sein d’Uni4Coop seront construites lors de la conception du futur programme commun (2022-2026). Elles s’appuieront sur les meilleures pratiques développées par les ONG membres.