Stand up for gender !
Le 29 novembre dernier, ULB-Coopération signait aux côtés de 80 % des Organisations de la Société Civile (OSC) et d’acteurs institutionnels la « Charte Genre ».
Cette charte initiée par ACODEV, le CNCD-11.11.11, ngo-federatie et Fiabel ; et construite avec les OSC, entend soutenir une culture institutionnelle sensible aux inégalités de genre. Les pratiques de notre ONG témoignaient déjà de cette approche. Toutefois, la signature officielle formalise l’engagement de l’ensemble (ou presque) du secteur dans cette voie.
Quelles sont les 8 mesures pour lesquelles notre ONG s’engage ?
- 1) Intégrer la lutte pour l’égalité de genre dans la mission globale de l’organisation : Depuis sa création, ULB-Coopération contribue à la construction d’une société dans laquelle toutes les citoyennes et tous les citoyens sont traités avec égalité, sans discrimination de genre.
- 2) Les instances décisionnelles de l’ONG doivent être composées d’un tiers et de deux tiers de personnes du même genre : À l’heure actuelle, nos instances n’atteignent pas encore cette parité. Le nombre de sièges étant limité, les équilibres ne pourront s’opérer que lors du renouvellement de ceux-ci.
- 3) Développer une approche genre qui soit à la fois transversale et spécifique : Cette volonté est inscrite dans la stratégie même de l’organisation et se révèle au travers du processus de « gender mainstreaming» qui consistent à prendre en considération le genre dans les différentes étapes de chacun des projets. Ce processus amène au développement d’une attention particulière aux effets différenciés des projets (sur les hommes et sur les femmes) et permet de s’assurer que les objectifs puissent être atteints autant pour les hommes que pour les femmes (approche transversale). L’approche spécifique se manifeste, quant à elle, dans nos projets d’appui à des groupements d’intérêt économique uniquement féminins et dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes dans le secteur de la santé.
- 4) Définir un plan d’action genre relatif à l’organisation : L’ONG a désigné depuis plusieurs années une personne « responsable genre », qui, après avoir réalisé un état des lieux, veille à l’intégration du genre dans les projets.
- 5) Intégrer l’égalité de genre dans la politique de ressources humaines : Aucune discrimination salariale n’est présente, horaires adaptables et encouragement des congés de paternités …
- 6) Introduire l’égalité de genre dans le code de conduite : La charte de l’ASBL ainsi que le règlement de travail insistent sur la non-discrimination, qu’elle soit liée au genre ou de toute autre nature.
- 7) Veiller à une communication non stéréotypée : Nos communicant·e·s sont actif·ve·s, en interne mais également dans les groupes de travail des consortiums ou fédérations, et réfléchissent au meilleur moyen de communiquer efficacement sur les actions des ONG sans véhiculer des stéréotypes, liés notamment aux rôles sociaux et à la position “présumée” des hommes et des femmes dans la société.
- 8) Contribuer à l’empowerment des groupes sociaux discriminés : Le soutien aux organisations de femmes du Sud (comme c’est notamment le cas dans nos projets au Sénégal) permet de pousser la participation des femmes aux enjeux qui les concernent.
C’est au quotidien, dans chacune des actions menées par l’ONG, que la lutte contre les discriminations se traduit, fruit d’une vigilance de tous les instants, au Nord comme au Sud !