10 ans d’ULB-Coopération : Daha Diallo
- responsable de l’association Afrique développement (ADEV), une ONG qui lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde rural au Sénégal
- coordinateur d’Ondernemers voor onderneemers Sénégal, une ASBL qui vise à soutenir financièrement des projets d’entrepreneuriat africains.
En 2014, le Cercle Solvay organisait des voyages pour les étudiant·es de l’ULB désireux de participer aux actions de l’ADEV, au Sénégal. Cette année-là, le projet venait d’être repris par la toute nouvelle Association de jeunesse et d’initiatives solidaires et ULB-Coopération était chargée de préparer les étudiants au voyage et de les former à l’interculturalité. C’est ainsi que Daha Diallo a fait la connaissance d’ULB-Coopération. S’en est suivi une longue collaboration. « Nous avons travaillé sur plusieurs projets notamment dans le domaine de l’éducation, avec la réalisation de salles de classes ; la santé, avec la construction et la réfection de cases de santé, et l’économie locale avec la mise en place de périmètres maraîchers et d’unités de transformation pour les femmes. Ces différents projets ont permis de développer des activités d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) sur des thématiques comme les relations Nord-Sud, l’émigration clandestine, l’environnement, le terrorisme, etc. »
En 2020, ADEV et ULB-Coopération élaborent un projet sur l’implication des jeunes dans les politiques publiques avec des étudiant·es de l’ULB, en Belgique, de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et de l’Institut Supérieur de Management Louga, au Sénégal. Ce projet, le premier à développer des actions Nord-Sud en ECMS, a permis aux jeunes de mieux comprendre les interdépendances mondiales, notamment lors de la venue de 4 étudiant·es sénégalais·es à Bruxelles.
Pour lui, l’ECMS est un outil indispensable. « Avec le contexte géopolitique internationale marqué par la montée du djihadisme dans le Sahel qui menace la paix et la stabilité, la montée de l’extrême droite en Europe caractérisée par un rejet et une haine vis à vis des étrangers et les problèmes liés aux impacts du changement climatique qui favorisent le départ massif des jeunes vers l’émigration clandestine, l’ECMS reste un moyen efficace pour sensibiliser la jeunesse sur leur responsabilité face à ces enjeux. »