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30/10/24

La riposte contre le Mpox s’organise

Le Mpox, auparavant appelé « variole du singe », est une maladie infectieuse causée par un virus. Détectée chez l’être humain pour la première fois en 1970 en RDC, cette variole a connu une recrudescence de cas en 2022 et 2024, ce qui a poussé l’OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Depuis le début de l’année, on dénombre ainsi près de 9.000 cas confirmés de Mpox en RDC (et plus de 38.000 cas suspects ou testés au total).

Dans le contexte des déplacements massifs des populations au Nord-Kivu et de la promiscuité qui en découle, l’épidémie de Mpox représente une préoccupation majeure pour les systèmes de santé que nous appuyons au quotidien. C’est pourquoi nous soutenons le plan provincial de riposte du Nord-Kivu à travers 5 axes pour limiter la transmission et les effets du virus dans la zone de santé de Goma.

  1. Surveillance et laboratoire
    Nous organisons des sessions de briefing pour les prestataires, les équipes-cadres et les chargés de surveillance épidémiologique de la zone. Nous appuyons également la Division provinciale de la santé (DPS) dans l’encadrement des équipes. Enfin, nous sensibilisons 740 relais communautaires à la prévention et la détection de cas au sein de leurs communautés.
  2. Prise en charge holistique des cas
    Nous avons procédé à l’achat de divers intrants pour prévenir et soigner la maladie dans les centres de santé : matériel de vaccination, médicaments pour traiter les symptômes, masques et solutions hydroalcooliques.
  3. Prévention et contrôle des infections
    Nous appuyons les missions d’accompagnement en prévention et contrôle des infections par l’équipe du Bureau Hygiène de la DPS.
  4. Sensibilisation du public
    La bonne information des populations est essentielle afin que les mesures de préventions soient comprises et appliquées. Nous participons donc la diffusion de dépliants et d’affiches sur la maladie et soutenons la diffusion de messages dans les médias locaux.
  5. Vaccination
    Nous organisons des séances de sensibilisation du personnel de santé de première ligne (dialogues communautaires, causeries éducatives, visites à domicile…) afin de promouvoir la vaccination contre le Mpox.

Ces initiatives sont financées par l’Union européenne dans le cadre du projet PADISS3 à hauteur de 35.600 €.

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Même s’il est moins connu que d’autres maladies, le Mpox peut être dangereux s’il n’est pas bien soigné. Vérifiez vos connaissances avec nous !

Comment reconnaître le Mpox ?

Les symptômes du Mpox apparaissent entre 1 et 21 jours après l’infection. Ils incluent une éruption cutanée qui commence souvent sur le visage et s’étend au reste du corps, y compris les mains et les pieds. Ces éruptions démangent et évoluent en petites vésicules. On peut aussi avoir de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, une fatigue intense et un gonflement des ganglions. Ces symptômes durent généralement de deux à quatre semaines.

Si vous ressentez des symptômes similaires à ceux du Mpox, il est essentiel de consulter un professionnel de santé rapidement. Un test PCR permet de confirmer l’infection en analysant des échantillons de la peau. Un diagnostic précoce permet de prévenir les complications graves, comme des infections de peau, des problèmes respiratoires ou des déshydratations sévères.

Comment se propage le virus ?

Le virus se transmet par contact direct avec une personne infectée, via des fluides corporels, des lésions de la peau, ou encore des gouttelettes respiratoires. Il peut aussi se propager en touchant des objets contaminés comme des vêtements ou des draps. Les animaux infectés peuvent également transmettre le virus notamment par morsures ou griffures, et une femme enceinte peut le transmettre à son bébé lors de la grossesse ou à l’accouchement.

Comment se protéger du Mpox ?

Pour se protéger du Mpox, il est important de suivre des règles d’hygiène strictes, comme se laver les mains régulièrement avec du savon. Si vous avez des doutes sur une possible infection, il est recommandé de rester chez soi pour éviter de contaminer les autres, de porter un masque et de protéger les lésions en les gardant propres et au sec. En parallèle, une bonne hydratation, une alimentation adéquate et le traitement des infections secondaires sont primordiaux. Par précaution, l’utilisation des préservatifs lors de rapports intimes est nécessaire pendant 12 semaines après la guérison. Il faudra éviter de gratter les lésions cutanées afin d’éviter de retarder la guérison, d’étendre l’éruption cutanée à d’autres zones au risque d’infecter ces lésions.

Sources :