Les stages au Sud, une valeur ajoutée !
Les stages au Sud : s’assurer d’une valeur ajoutée pour les partenaires et pour les étudiant·e·s
Chaque année, des centaines d’étudiants et d’étudiantes de l’ULB effectuent un stage, en Belgique, en Europe ou sur d’autres continents. Comment faire en sorte que ces stages, et en particulier les stages au Sud, soient une plus-value pour le partenaire et pour le ou la stagiaire ?
Sur base d’une récente publication d’UCOS (Universitair Centrum voor Ontwikkelingssamenwerking), centre universitaire pour la coopération au développement pour les universités néerlandophones, et de notre expérience en encadrement de stagiaires, quelques recommandations permettent de maximiser les avantages des stages au Sud, pour les différentes parties prenantes.
Pourquoi ? Pour éviter des expériences négatives, pour clarifier les attentes mutuelles, pour déconstruire en amont les stéréotypes.
- La sélection du candidat ou de la candidate s’opère en collaboration avec le partenaire et insiste sur : la motivation, les compétences, la maîtrise de la langue locale, l’acquisition de compétences d’interculturalité et l’accès aux étudiant·e·s moins favorisé·e·s économiquement.
- À ULB-Coopération, nous définissons une durée minimale de 3 mois pour les stages, ce qui ressort également de l’étude UCOS. Ce terme minimum permet aux parties prenantes de se connaître, et favorise un contenu de stage utile.
- Concernant le lieu, certaines ONG locales attirent les foules, mais la saturation en stagiaires est rarement bénéfique.
- Le séjour en famille d’accueil, si les conditions le permettent, favorise une expérience en immersion totale.
- L’encadrement et la préparation sont essentiels. Une personne doit être responsable du stagiaire sur place et des échanges réguliers avec l’institution académique sont encouragés. La formation à l’interculturalité est pointée comme incontournable par UCOS. Nous offrons ce type de formation au sein de l’ONG.
- Les partenariats à long terme avec les lieux d’accueil locaux sont à privilégier, tout comme la qualité du stage plutôt que la quantité d’échanges entre les pays.
- La recherche, pour pouvoir bénéficier au partenaire local, doit être rédigée en collaboration avec celui-ci. Les résultats doivent être traduits et partagés !
- Les compétences développées par les stagiaires au travers de cette expérience ne sont plus à démontrer. Néanmoins, les voyages internationaux ont des impacts écologiques qui doivent être abordés avec les étudiant·e·s, afin d’amener une réflexion critique sur les inégalités en termes de déplacement et de consommation.
Plus d’infos :
– « Stages pertinents pour le sud », UCOS