PADISS : Constructions et réhabilitations des structures de santé

Principes de construction suivis pour chaque chantier :

• Chaque chantier est précédé d’une mission d’identification pour la prospection des sites qui permet de préciser l’emplacement idéal du nouveau bâtiment, d’adapter les plans aux contraintes de l’environnement, de finaliser les TDR et le budget prévisionnel
• La communauté est impliquée dans toutes ces étapes et celles qui suivent, depuis l’identification des besoins, le choix de la solution, l’évaluation de son coût, le suivi des travaux et la formation à la maintenance (en collaboration avec les CODESA). Elle est également sollicitée pour apporter sa contribution, essentiellement en termes de main d’œuvre locale étant donné les délais courts de mise en œuvre du projet
• Les plans des bâtiments font l’objet de séances de travail entre les bénéficiaires directs et indirects et l’équipe d’AT puis sont validés par le sous-groupe de travail « réhabilitation et construction » de la DPS. Ils sont basés sur le plan type défini par ce sous-groupe. Les bâtiments des CS ont une forme de L ou de U en fonction de l’espace disponible et disposent au minimum de 350 m2 de surface bâtie. Ils comprennent un plan d’implantation qui prend en compte les problèmes de gestion des eaux, des déchets et de l’environnement. Après les expériences de la Maladie à Virus Ebola et de la COVID-19 et sur base de l’évaluation faite sur le terrain, il est proposé de modifier comme suit le plan type qui avait été adopté par le sous-groupe de travail : un local de pré-triage ajouté, le dépôt et le hangar réservé aux activités préventives à agrandir
• Les constructions bénéficient d’aménagements pour la gestion des eaux de pluie adaptés à la pluviométrie de la région. Un système de captage et stockage des eaux de pluie est installé sur chaque bâtisse devant servir pour la dispensation des soins de santé. Les bâtiments bénéficient d’un aménagement du pédopaysage avec plantation d’arbres fruitiers, essentiellement d’arbustes d’agrumes. Si l’approvisionnement électrique ou en eau n’est pas disponible, ils sont prévus dans les travaux
• Les constructions sont réalisées selon les normes de sécurité nécessaires et tenant compte des normes de fonctionnement imposées par la Stratégie de Renforcement du Système de Santé (SRSS)
• Les dossiers des marchés sont attribués en suivant une procédure négociée concurrentielle mettant en concurrence au moins trois soumissionnaires locaux identifiés sur base de la liste restreinte présentée au point suivant. Cette liste a été réalisée sur base de l’expérience du PADISS et ne présente que des entrepreneurs ayant donné totale satisfaction. L’attribution de chaque marché a lieu en présence d’un représentant de la Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics de la province du Nord-Kivu. Elle se fait en tenant compte d’un critère visant à privilégier la main d’œuvre locale et en particulier les femmes
• Pour chaque chantier, un ingénieur en Bâtiments et Travaux Publics est désigné au titre de « Délégué à pied d’œuvre » (DPO) pour le suivi et le contrôle quotidiens de la qualité des matériaux et des travaux
• À la remise d’un ouvrage aux bénéficiaires, un contrat de cession et d’entretien du bâtiment est conjointement signé par le responsable de la structure et le coordinateur du projet, avec un visa du Chef de Division Provinciale de la santé. Un manuel d’entretien est mis à disposition et associé à une séance de formation.

Impacts

L’accès à des structures de santé de qualité est facilité pour les populations rurales du Nord-Kivu.

Ce projet est un des axes mis en œuvre dans notre projet PADISS :

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